Les marchés pétroliers entament la journée en force, hissés par les tensions internationales grandissantes. Le Brent progresse de 1,87% pour s’échanger à 91,58 dollars le baril alors que le brut américain, le West Intermediate Texas (WTI), est porté à 88,53 dollars les 159 litres, en accélération de 2,16%. Le renchérissement des prix de l’or noir s’explique par l’intensification et la généralisation du génocide palestinien perpétué par l’Occupant. Avec le massacre de plus d’un millier de civils lors du bombardement de l’hôpital Al-Ahly, une vague d’accusations et de réactions internationales se sont intensifiées.
La visite de Joe Biden en jeu
La communauté internationale n’a pas tardé à réagir à l’hécatombe. Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne, a appelé à ce que les responsabilités soient clairement établies. Par ailleurs, l’extermination des civils palestiniens trouvant refuge et se soignant à l’hôpital coïncide avec la visite prévue du président américain, Joe Biden, dans la région.
Réaction frêle et atone des dirigeants arabes face au massacre
De timides et légères oppositions de la part des dirigeants arabes se sont fait entendre, comme celles du roi Abdallah II ben Al-Hussein de Jordanie, qui a annulé un sommet prévu à Amman avec la participation du président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et du président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen. Un iota de désaccord a également été observé par l’Arabie saoudite, première puissance du Golfe, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn, l’Égypte et la Turquie, qui se sont contentés de condamner ce massacre.
Toujours est-il que dans les rues des pays arabes et occidentaux, la colère continue de monter à travers des manifestations, comme en Tunisie, en Irak, en Cisjordanie et à Ramallah.
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