Ce lundi 30 septembre, le Hamas a annoncé la mort de Fathi Sharif Abou Al-Amine, son leader au Liban et membre de sa direction extérieure, dans une frappe israélienne qui a ciblé son domicile dans le camp de réfugiés d’Al-Bass, situé au sud du Liban. L’attaque a également coûté la vie à plusieurs membres de sa famille, dont son épouse, son fils et sa fille.
Selon le communiqué du Hamas, cette frappe intervient dans un contexte d’intensification des hostilités entre l’entité sioniste et les groupes de la résistance dans la région. Depuis le 23 septembre, l’armée d’occupation israélienne a lancé des attaques aériennes soutenues sur des cibles libanaises, en réponse aux tensions croissantes avec le Hezbollah. Cette escalade de la violence a fait plusieurs centaines de victimes, parmi lesquelles de nombreux civils.
Le bombardement qui a visé le domicile de Fathi Sharif Abou Al-Amine marque un tournant dans la stratégie militaire israélienne, qui a récemment élargi son champ d’opérations au-delà des frontières de Gaza, touchant des zones du Liban. En plus des pertes humaines, ces frappes ont entraîné la destruction de nombreuses infrastructures dans les régions touchées, exacerbant la crise humanitaire locale.
Les autorités libanaises ont exprimé leur inquiétude face à la situation, redoutant une nouvelle guerre régionale alors que les affrontements s’intensifient jour après jour. Le Hamas a, de son côté, salué la mémoire de Fathi Sharif Abou Al-Amine, rappelant son rôle dans la lutte pour la cause palestinienne.
Des experts redoutent que cette attaque, s’ajoutant à d’autres frappes ciblées menées récemment, ne conduise à un élargissement du conflit à l’échelle régionale, faisant ainsi planer une menace accrue sur la stabilité de tout le Moyen-Orient.