Le secteur automobile national a enregistré une nette amélioration de ses performances au cours du premier trimestre 2025. Selon les données publiées par l’Union des concessionnaires et constructeurs automobiles (UCPM), affiliée à l’UTICA, les ventes totales de véhicules ont atteint 17 439 unités, marquant une progression de 13,6 % par rapport aux 15 343 unités vendues à la même période en 2024. Cette tendance positive reflète une reprise progressive du marché, bien que les dynamiques de croissance diffèrent selon les circuits de distribution.
L’analyse des ventes par canal de distribution révèle des évolutions contrastées. Les concessionnaires agréés ont écoulé 11 860 véhicules, soit une augmentation de 5,9 % par rapport aux 11 191 unités vendues au premier trimestre 2024. Cependant, c’est le marché de seconde main qui a enregistré la croissance la plus forte, avec 5 579 véhicules vendus, contre 4 152 un an plus tôt, ce qui représente une hausse de 34 %. Cette progression significative souligne l’importance croissante des distributeurs indépendants dans le paysage automobile tunisien.
L’examen des différentes catégories de véhicules montre des résultats inégaux. Les modèles les plus recherchés, dont les prix varient entre 28 925 et 34 805 dinars, ont connu une légère augmentation, passant de 1 453 à 1 632 unités vendues. Par ailleurs, les ventes mensuelles moyennes de cette catégorie ont atteint 570 unités en mars 2025, contre 526 en mars 2024. Les véhicules utilitaires ont également affiché une amélioration, avec 3 637 unités vendues, soit une hausse de plus de 10 % par rapport aux 3 296 enregistrées en 2024. Enfin, les voitures particulières restent le segment le plus important, avec 8 223 unités écoulées, en augmentation de 4,1 % par rapport aux 7 895 de l’année précédente.
Les chiffres susmentionnés confirment une reprise du marché automobile national, bien que celle-ci soit principalement portée par le marché parallèle. La tendance bonifiée pourrait influencer les stratégies des acteurs du secteur dans les mois à venir, alors que la demande continue d’évoluer. Les prochains trimestres permettront de déterminer si cette conjoncture se confirme ou si des ajustements seront nécessaires pour maintenir cette croissance.
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