En guise d’interaction à la triste affaire d’explosions des engins de communication ayant dévasté le Liban, et qui ont ciblé les bipeurs et les talkie-walkies des membres de Hezbollah, Hassan Nasrallah, le leader du mouvement de résistance, a donné un discours hiet, jeudi 19 septembre qualifiant d’emblée cette tragédie de «grand coup dur sans précédent, aussi bien sur le plan humain que sécuritaire».
Tout en pointant du doigt l’entité sioniste qu’il a accusé d’avoir a voulu causer la mort de 4 000 personnes en seulement deux minutes, Hassan Nasrallah a souligné que les efforts déployés avaient permis d’éviter que les choses atteignent une telle ampleur. Il a dans cet ordre d’idées indiqué que des investigations sécuritaires et techniques effectuées par des comités internes étaient en cours. Et ce, afin de déterminer les circonstances exactes de ces faits tragiques.
Cependant, et d’un ton amer, le leader du Hezbollah a reconnu la supériorité technologique de l’ennemi tout en décrivant cette phase de « difficile et sanglante». A ce titre, Nasrallah a toutefois assuré que Hezbollah surmontera cette dure épreuve grâce à la résilience de son mouvement. « Cette épreuve ne nous fera pas échouer, bien au contraire, elle nous rendra plus forts », a-t-il lancé avant de s’adresser à Benjamin Netanhayu dans un message direct et frontal: « le retour des israéliens dans le Nord n’est pas possible », a-t-il laissé entendre.
Lors du même discours Hassan Nasrallah a appelé à l’unité parmi les Libanais, soulignant que ces attaques ont violé toutes les valeurs et toutes les lignes rouges notant que plusieurs utilisateurs de ces engins travaillaient dans des hôpitaux et dans des endroits publics peuplés de femmes et d’enfants. Il a poursuivit en notant que ces attaques israéliennes visaient à entraver l’aide accordée à Gaza tout en plaidant la cause de la solidarité face à l’adversité.