Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, s’est entretenu, mardi, au siège du département, avec le juriste Haykel Ben Mahfoudh, professeur de droit international public et candidat de la Tunisie à la Cour pénale internationale (CPI).
Le ministre a souligné l’importance accordée à cette candidature par la Tunisie qui croit au rôle de cet organe judiciaire international dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales indique un communiqué du département des affaires étrangères.
Jerandi a également mis l’accent sur la nécessité de soutenir les compétences tunisiennes pour véhiculer une image honorable du pays à l’étranger, reflétant l’importance de son rôle sur la scène internationale et son adhésion positive au système de travail multilatéral.
De son coté, Ben Mahfoudh a salué les efforts de la diplomatie tunisienne pour faire réussir la campagne électorale consacrée à cette candidature.
La 19e session de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome sera marquée par l’élection de 6 magistrats qui prendront leur fonction en mars 2021 à la Cour pénale internationale. Une juridiction chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre.
Le ministère rappelle que la Tunisie a rejoint la CPI en 2011, devenant ainsi le premier pays en Afrique du Nord et le quatrième sur le plan arabe à adhérer à cette juridiction pénale internationale créée en 2002.