Othman Jerandi, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a eu des entretiens avec ses homologues palestinien, égyptien et qatari, en marge de sa participation à la réunion d’urgence du comité ministériel arabe, tenue jeudi à Amman. Le comité est chargé de l’action internationale de lutte contre les politiques et mesures illégales israéliennes dans la ville d’al-Qods.
Lors de son entretien avec son homologue palestinien, Riyad al-Malki, le ministre des Affaires étrangères a insisté sur la nécessité de parvenir à un plan d’action et transmettre des messages clairs et efficaces destinés à la communauté internationale afin de réfuter les contre-vérités proférées par l’occupation israélienne et les inexactitudes colportées concernant le statut juridique et historique d’al-Qods al-Charif et de la mosquée al-Aqsa.
Les deux ministres ont, également, souligné la nécessité d’œuvrer à tous les niveaux, international, bilatéral et multilatéral, afin de dévoiler les plans de l’occupation israélienne visant à la judaïsation de la ville d’al-Qods.
La rencontre de M. Jerandi avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a été consacrée à la réunion d’Amman et ses résultats.
Les deux parties ont, également, discuté des relations bilatérales et des préparatifs en cours pour l’organisation, dans les prochaines semaines, de la réunion de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne.
Au cours de la rencontre qui l’a réunie avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abderrahmane al-Thani, l’accent a été mis sur la solidité des liens entre les deux pays et les deux peuples frères et leur volonté commune de renforcer et d’élargir les relations de coopération.
Les deux parties ont, également, passé en revue les questions régionales et internationales et la nécessité d’intensifier la coordination, la coopération et la concertation à ce sujet.
La réunion de Amman intervient suite aux récents actes de violence des forces d’occupation contre des villes palestiniennes, dont al-Qods. Il s’agit, aussi, de dénoncer les violations des lieux saints et les attaques contre les fidèles sans défense à la mosquée al-Aqsa ainsi que les tentatives de l’occupant de changer le statut historique et juridique d’al-Qods en imposant la politique du fait accompli et en poursuivant la colonisation, la judaïsation et le déplacement forcé des Palestiniens.