Après une pause qui a duré pendant environ 2 mois à cause de la crise sanitaire, la question migratoire a été remise au goût du jour en Italie par le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio. Il a été sans appel : « il faut activer les mécanismes nécessaires en vue de renvoyer les migrants tunisiens clandestins en Tunisie », a-t-il déclaré à la presse italienne en marge d’un événement culturel organisé à Rome.
La Tunisie, poursuit-il pour tempérer, est considérée comme un pays sûr par l’Italie. Il faut donc rapatrier les migrants clandestins. « Il n’y a pas de raisons de leur accorder le statut de réfugié en Italie », a-t-il ajouté, précisant que 5200 Tunisiens font partie des 11 000 migrants clandestins récemment accueillis en Italie.
Dans ce même contexte, pour traiter le dossier migratoire, il est important de prendre en compte la dimension sécuritaire. « L’Union Européenne doit reprendre le rapatriement des migrants vers leurs pays », a-t-il conclu.
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