Le laboratoire du patrimoine situé à la faculté des lettres de la Mannouba et l’Association Tunisienne du mouvement culturel à Sidi Bouzid, organisent jeudi et vendredi, 15 et 16 décembre 2016, en collaboration avec la fondation « Rosa Luxembourg », une journée d’étude sur le thème : « Le contenu du musée national de la révolution à Sidi Bouzid » et ce au complexe culturel de Sidi Bouzid.
Ces deux journées d’étude interviennent dans le cadre de la célébration, le 17 décembre, du sixième anniversaire du déclenchement de la révolution tunisienne, à Sidi Bouzid. Il est à noter que selon ses organisateurs, cette journée d’étude vise à sensibiliser les citoyens à l’importance de ce musée et au rôle primordial qu’il jouera dans la préservation de la mémoire collective. Prennent part à ces deux journées d’étude, plusieurs spécialistes et étudiants dans le domaine du patrimoine ainsi que des représentants de la société civile. Cette conférence scientifique sera l’occasion pour les citoyens de la région ainsi que pour les habitants des gouvernorats adjacents, tels que Gafsa et Kasserine, de présenter leurs propositions et conceptions du contenu matériel et immatériel du musée.
Un rapport final, composé des différentes recommandations ayant été élaborées lors de la conférence, sera présenté, à l’issue de l’événement, au comité scientifique du musée, afin que ces recommandations soient prises en considération par l’Institut National du Patrimoine.
Rappelons que le gouvernement de Habib Essid, avait décidé au mois de décembre 2015, à l’issue d’un conseil ministériel tenu à Sidi Bouzid, de lancer un projet portant sur la mise en place d’un musée national de la révolution du 14 janvier 2011, dans la région en vue de préserver l’histoire de cette révolution. Ainsi, il avait été décidé de consacrer un terrain où sera érigé le Musée, au profit du ministère de la Culture et du Patrimoine et de programmer la réalisation des travaux.
Ce musée vise, entre autre, à rendre hommage, à Mohamed Bouazizi, qui a payé de sa vie pour déstabiliser le système Ben Ali et être ainsi à l’origine du printemps arabe.
*Photo d’illustration