Dans un article publié dimanche et intitulé « Corruption Crackdown intensifies in Tunisia, and the People cheer« , l’hebdomadaire américain « The New York times » a parlé de la guerre que le gouvernement tunisien mène contre la corruption, en précisant la compagne, qui a été lancée pour arrêter un certain nombre d’hommes d’affaires corrompus et des contrebandiers, y compris Chafik Jarraya. Le journal a indiqué que la campagne menée par le chef du gouvernement Youssef Chahed, a prouvé sa popularité parmi les Tunisiens, qui se sentent frustrés par la corruption croissante et de la stagnation économique et l’écart grandissant entre les riches et les pauvres. Le journal a rappelé aussi que Chahed a déclaré depuis qu’il a pris la présidence, la guerre contre la corruption, citant sa déclaration à propos de la lutte contre la corruption qu’il considère comme » une guerre et non pas une bataille« . Le journal citera, également chahed qui affirmait, « nous sommes convaincus de l’existence d’un lien entre le financement de la contrebande et le terrorisme« . Par ailleurs, le journal a indiqué que Chahed, qui devrait effectuer une visite aux Etats Unis, le mois prochain, est sous des pressions croissantes de la part des institutions financières Internationales afin de résoudre le problème de la corruption dans le pays. De même, le New York Times a également noté que le chef du gouvernement tunisien a confirmé l’existence d’un grand soutien populaire pour sa campagne. Pour référence, le journal a aussi évoqué la corruption en Tunisie depuis le renversement du régime de Ben Ali et de plus en plus après la révolution, ainsi que les déclarations de Imed Trabelsi sur ce phénomène dans la session d’audience publique de l’Instance Vérité et Dignité.