L’Institut français de Tunisie (IFT) accueille du 15 au 17 mai courant le Parlement des écrivaines francophones présidé par par Fawzia Zouari. le Parlement des écrivaines francophones a pour objectif de faire entendre la voix des écrivaines sur le monde.
Des rencontres d’autrices, des Ateliers d’écriture sont organisés dans le cadre de cet évènement culturel qui promet une célébration éblouissante de la créativité et de la diversité des voix féminines dans le monde francophone.
Parmi les écrivaines remarquables qui seront présentes, une constellation d’artistes émergera pour offrir leurs perspectives uniques et leurs récits captivants. Marie-Rose Abomo, venue du Cameroun, apportera son expertise littéraire, tout comme Marijosé Alie, représentant à la fois la France et la Martinique, ajoutant une richesse culturelle unique à cette assemblée.
La Tunisie sera également brillamment représentée par Emna Belhadj Yahia, Sophie Bessis et Olfa Youssef, chacune apportant son propre regard sur la condition féminine, la société et l’identité à travers leurs œuvres.
Des voix diverses résonneront également, de la Turquie avec Sedef Ecer, à la France avec Catherine Cusset et Frédérique Lantieri, en passant par le Liban avec Georgia Makhlouf, le Canada avec Emeline Pierre, et de nouveau la France et la Martinique avec Viktor Lazlo.
Cet événement n’est pas seulement une rencontre littéraire, mais une célébration de la francophonie au féminin, mettant en lumière la force et la diversité des femmes dans la littérature francophone contemporaine.
En 1993, pendant la tragédie en Algérie, le « Parlement international des écrivains » est né pour aider les auteurs menacés et promouvoir la solidarité. En 2003, il s’est auto-dissous. En 2017, le « Parlement des écrivaines francophones » a été inspiré par cette initiative et annoncé par Olivier Carré, Maire d’Orléans, en réponse à un appel de Fawzia Zouari. Sa première session a eu lieu à Orléans en 2018, rassemblant 70 écrivaines pour discuter de la condition des femmes, leur place dans la société et l’écriture du manifeste « Liberté, égalité, féminité ». Le Parlement, soutenu par Leïla Slimani et l’OIF, vise à promouvoir la voix des femmes écrivaines, renforcer les liens entre elles, reconnaître leur place et leur rôle, favoriser le dialogue interculturel, défendre leur intégrité et leurs droits, et offrir un espace pour leurs opinions sur les défis de la société.
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