Le parti des Travailleurs a vivement condamné l’attaque sécuritaire qui a touché des militants politiques et des journalistes ce soir mercredi 1er septembre lors d’un mouvement de protestation avenue Habib Bourguiba de la capitale pour exiger la révélation de la vérité sur les assassinats politiques.
Dans un communiqué, le parti tient « le chef de l’Etat, chef de toutes les autorités et appareils, responsable de cette répression flagrante qui confirme la nature du régime en place, relevant son bâton répressif que ce soit sous la tutelle de Ghannouchi et Mechichi, ou sous la houlette de Kaïs Saïed ».
Al Ommel estime que « ce qui s’est passé ce mercredi soir dans la capitale est un test sérieux pour le chef du putsch qui confirme par la preuve son hostilité aux droits et libertés d’autant plus qu’il a régulièrement laissé entendre qu’il les rejette et qu’il était prêt à les confisquer ».
« Cette attaque confirme le fond de la position de Saïed sur le dossier des assassinats politiques et révèle la vérité sur l’appareil secret du mouvement Ennahdha et le dossier d’attasfir des jeunes tunisiens vers les zones de tension, qui sont des dossiers que Saïed n’a jamais abordés dans ses discours, continuant à les traiter par le silence malgré leur urgence et leur vitalité pour le présent et l’avenir de la Tunisie », écrit le parti des Travailleurs.
Il a enfin renouvelé l’appel aux différentes forces progressistes, partis, organisations, associations et personnalités, à unir leurs efforts afin de révéler la vérité sur les assassinats, et pour faire face aux tendances populistes fascistes qui ciblent les acquis et les aspirations du peuple dans la promotion de la liberté, de la justice sociale et la dignité.
H.A.