D’habitude très souriant et assez réservé pour l’avoir connu à un certain moment et je ne peux rester insensible à son coup de gueule. Même si l’intention n’est nullement de le défendre personnellement. Mais le fait est grave et touche une corporation dont on ne peut qu’être fier d’y appartenir.
Abderrazak Tabib, PDG de la Radio nationale s’est insurgé contre l’opportunisme de certains. Opportunisme devenu une marque de fabrique de presque tous les secteurs d’activités et qui, malheureusement, n’a pas épargné le nôtre, celui des chevaliers de la plume et de tous ceux qui forment ce qu’on considère comme étant le quatrième pouvoir mais aussi, et surtout, la conscience du peuple.
Bref, le jeune PDG de cette Radio nationale vient de dévoiler dans un post sur sa page facebook un fait qui ne fait que confirmer ce qui s’est dit ci-haut.
En effet, il semble qu’il a suffi que le sieur Abderrazak postule à quelques jours de repos, 10 pour être plus précis, – le congé étant à notre connaissance un droit voire un devoir dans certaines situations – que des files se sont installées devant les décideurs dans l’espoir d’hériter de son poste. Ce qui a amené Tabib à revenir sur sa demande et décider de continuer sa mission.
Dans son post Abderrazak Tabib écrit : « Après relativement une longue période de travail et de don, j’ai demandé un congé de 10 jours au cours de laquelle l’inspiration de nombre de personnes parmi ceux qui se sont empressés de se mettre sur les rangs des files devant les influents et les décideurs pour se proposer comme alternative à celui qui voulait partir.
J’avais exprimé cela clairement et j’étais même convaincu de cette décision et j’en ai fait part à l’instance auprès de laquelle ça a été consigné à plusieurs reprises et j’œuvrais à réaliser cette décision pour des raisons qui nécessitent une longue explication.
Après mûre réflexion, je dis, je ne quitterai pas et je vais poursuivre ma mission pour un temps qui ne durera pas longtemps et ne se poursuivra pas et ce jusqu’à l’élimination « des courtiers ». Je ne suis pas le meilleur, je ne suis pas le plus mauvais ».
C’est tout dit.
Il est temps pour ceux qui croient au père Noel de se reprendre pour ne pas dire se remettre en question et ne pas continuer à changer de veste au gré du vent ou des courants…d’air. Il faut s’en méfier.
Il y va de l’indépendance de notre décision et de notre liberté. A méditer.