Le PDG de l’ONAS : Vers la création d’une structure d’exploitation des eaux pluviales

Invité ce matin du mardi 30 juillet 2024 à l’émission ‘’Yaoum Saïd’’ sur les ondes de la Radio nationale, Abdelmajid Bettaïeb, PDG de l’Office National de l’Assainissement (ONAS) a d’emblée révélé que l’office a élaboré une étude sur l’exploitation des eaux des pluies.

Cette étude, a-t-il noté a été réalisée en collaboration avec les départements de l’Environnement, de l’Intérieur et de l’Équipement et a abouti à une conclusion commune : la nécessité de créer une structure chargée de l’exploitation des eaux pluviales.

Un projet que l’ONAS compte présenter lors d’un conseil ministériel pour le transformer en un projet de loi. Il a ajouté qu’une structure pareille devrait être sous forme d’une entreprise qui inclue les différentes parties concernées par cette tâche.

Il a dans ce sens souligné que le ministère de l’Agriculture intervient au niveau des régions lointaines pour la construction des barrages et pour la gestion des eaux pour que les villes soient protégées contre les inondations. « Sauf que la gestion des eaux pluviales à l’intérieur des zones urbaines inclue aussi les municipalités qui souffrent cruellement d’un manque de moyens », a-t-il laissé entendre. Et Bettaïeb de préciser que jusque-là, la gestion des eaux de pluie ne relève pas des prérogatives de l’ONAS étant donné que le réseau des eaux usées et celui des eaux pluviales appartiennent à des réseaux distincts et non communs !

Réseau décousu…
Par ailleurs, le responsable a assuré que l’ONAS supervise seulement 197 municipalités sur un total de plus de 350 sur l’ensemble du territoire. Nonobstant, il a précisé que l’ONAS est en cours pour la supervision de cinq municipalités supplémentaires. Il a dans ce cadre précisé que le fait d’intervenir au niveau des 153 municipalités restantes nécessitent des investissements énormes.

« L’intervention de l’ONAS au niveau des 197 municipalité coûte déjà dans les environs de 3.5 milliards de dinars ! Or si l’on compte intégrer les 153 autres municipalités le coût sera plus important ! Ces 153 municipalités nécessitent justement l’installation de stations d’assainissement et un élargissement du réseau de liaison ! Sauf que la majorité de regroupement résidentiels sont éparpillés dans la majorité des villes, ce qui nécessite beaucoup de moyens… », a-t-il conclu.

A. C.

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