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Le Parti destourien libre a vivement dénoncé « la connivence entre « Citoyens contre le putsch » et les Khwanajias de tous bords qui se trouvent derrière un mouvement n’ayant aucun caractère légal, surtout pas au niveau de ses sources de financement occultes ».
Dans un communiqué publié samedi 18 décembre, le PDL déplore « le silence trouble des autorités devant les activités d’une organisation dangereuse et non règlementaire appelée « Citoyens contre le coup d’Etat », et qui prétend brasser des partis politiques et des citoyens, ce qui l’exclut du cadre des décrets réglementant les partis et les associations et lui permet d’échapper au contrôle de la Cour des comptes pour les financements utilisés pour ses activités ».
« L’autorité feint de ne pas se rendre compte que cette organisation suspecte n’est rien d’autre qu’une couverture des mouvements de la branche de Tunis des frères musulmans, l’organisation terroriste dirigée par Rached Ghannouchi, et un cadre illégal pour le contournement, la fraude et l’exploitation de fonds énormes qu’aucun appareil d’Etat ne peut contrôler. Les autorités couvrent en quelque sorte la pieuvre ikhwanjie et ses mouvements politiques pour recruter des milices et quelques visages qui font l’apologie de cette organisation dans le but de tendre le climat général du pays et frapper ses intérêts vitaux », écrit le PDL.
Le parti d’Abir Moussi a dénoncé « l’insistance du chef de l’autorité à protéger le siège de la branche de l’organisation de la soi-disant Union internationale des Ulémas (savants) musulmans qui a des liens évidents avec les crimes terroristes, et le refus de poursuivre les procédures pour la dissoudre et l’expulser du territoire tunisien, et tenir pour responsables ses fondateurs et dirigeants malgré des arguments convaincants qui confirment le danger qu’elle représente et ses violations répétées de la loi, peut-on lire dans le communiqué.
« Tout cela renforce les soupçons sur la convergence des gouvernements successifs avant le 25 juillet et de l’autorité après le 25 juillet dans leur défense obstinée de cette antenne tunisienne du terrorisme et de la garder en Tunisie, et confirme le lien de son implantation sur nos terres avec un agenda politique régional et international pour confisquer la décision nationale », conclut le parti de Abir Moussi.
H.A.