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Le parti destourien libre s’évertue à mettre en pratique ce qu’il appelle « la libération du parlement » en organisant samedi 5 juin une action à cet effet devant le siège de l’assemblée des représentants du peuple, au Bardo.
Cette initiative intervient suite aux « violations criardes et manifestes et aux déviations sans précédent que vit le Parlement en raison de l’abus de pouvoir exercé par son président nahdhaoui Rached Ghannouchi et par sa majorité parlementaire au sein des structures de l’ARP », écrit le parti d’Abir Moussi. « Cela se traduit par la manipulation et la falsification des procès-verbaux des réunions, l’incursion de forces étrangères au sein même de cette institution constitutionnelle en concluant des accords coloniaux, et par la volonté de faire taire la voix de l’opposition sérieuse et de lui confisquer son droit de travailler et d’exprimer ses positions », selon le communiqué publié par le PDL.
Celui-ci dénonce la connivence du président du parlement avec le chef du gouvernement en sa qualité de ministre de l’Intérieur par intérim dans le cadre de leurs intérêts communs afin de transformer le ministère de l’Intérieur en un bras exécutif des décisions politiques.
Le PDL prévient à cet égard contre « l’asservissement du ministère de l’Intérieur dans le dessein de saper sa neutralité et son indépendance par le biais de projets de loi suspects ».
H.A.