Les accusations de Marine Le Pen concernant une possible manœuvre de l’Élysée pour restructurer l’administration avant le second tour des législatives ne cessent de faire couler de l’encre. A sa sortie du conseil des ministres ce mercredi 3 juillet, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot a choisi de réagir à ces accusations qui selon lesquelles des nominations précipitées à des postes clés dans la police et la gendarmerie avant le second tour des législatives soulèvent des suspicions quant à une volonté de l’Élysée de limiter les prérogatives de Jordan Bardella en cas de victoire du RN.
Prisca Thévenot a vivement réagi à ces allégations, accusant Marine Le Pen de distorsion des faits et de manipulation de l’opinion publique. Elle a clarifié que les mouvements observés étaient dans la norme, avec moins d’une dizaine de nominations effectuées comme à l’accoutumée lors des conseils des ministres. La porte-parole a également critiqué le manque de compréhension de Marine Le Pen des procédures gouvernementales, l’invitant à se référer à la Constitution et à faire preuve de retenue dans ses déclarations.
De son côté, l’Élysée a également adressé un rappel au calme à Marine Le Pen, soulignant que les nominations administratives sont régulières et ne sont pas influencées par le contexte politique, affirmant qu’aucun changement significatif n’était prévu dans les mois à venir.
Cette polémique intervient dans un contexte pré-électoral tendu, où les accusations et les contre-accusations entre les différents acteurs politiques ne cessent d’animer le débat public.