Lundi, les marchés pétroliers ont été secoués par une brutale chute des prix, effaçant les gains enregistrés vendredi dernier. Le tarissement des prix est le résultat de nouvelles inquiétudes liées à la demande de pétrole, principalement aux États-Unis et en Chine, pesant lourdement sur la confiance des investisseurs. L’ouverture des marchés a été marquée par un déclin des prix du pétrole, avec une baisse de 0,7 % pour le brut américain, le WTI,, le ramenant à 76,63 dollars, tandis que le Brent a également fléchi de 0,6 % pour atteindre 80,89 dollars.
Tensions économiques mondiales
Les investisseurs restent vigilants aux discours des banques centrales des puissances économiques et sont attentifs à l’agenda macroéconomique, tout en gardant un œil vigilant sur les développements au Moyen-Orient. Les déclarations du président de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, ont eu un effet significatif sur le sentiment des opérateurs. Ses remarques qualifiées de « belliqueuses » ont insinué que la politique de resserrement monétaire aux États-Unis n’a pas nécessairement abouti à son terme. À cet égard, les données de cette semaine concernant l’inflation aux États-Unis sont très attendues par les investisseurs.
Pressions sur l’offre et la demande
Par ailleurs, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a récemment indiqué que la production de pétrole brut aux États-Unis augmenterait légèrement moins que prévu cette année, tandis que la demande s’amenuiserait. Il est à ajouter que les chiffres économiques décevants provenant de la Chine, le plus grand importateur mondial de pétrole brut, ont suscité des préoccupations quant à une baisse de la demande. En outre, les raffineries chinoises ont réclamé une réduction des approvisionnements en provenance de l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, pour le mois de décembre.
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