Le Fonds saoudien d’investissement public (PIF) subit un revers financier majeur. Le fonds souverain de la première puissance du Golfe a enregistré une perte d’environ 11 milliards de dollars sur ses activités d’investissement pour l’année 2022, marquant un net contraste avec le bénéfice de 19 milliards de dollars enregistré l’année précédente, selon les dernières données publiées par Bloomberg.
Maintien d’un actif considérable malgré les pertes
Malgré ce revers, le PIF maintient un actif total considérable, passant de 676 milliards de dollars à environ 778 milliards de dollars. Toutefois, il est important de noter que le fonds a également augmenté ses emprunts, atteignant ainsi 85 milliards de dollars à la fin de l’année dernière.
Renforcement de la position financière grâce à des obligations vertes
Afin de compenser ces pertes et de renforcer sa position financière, le fonds souverain du premier exportateur mondial de pétrole a réussi à lever 5,5 milliards de dollars grâce à la vente d’obligations vertes en trois parties, une opération qui a suscité un vif intérêt sur le marché financier. A titre informatif, les obligations vertes sont des instruments financiers émis pour financer des projets ayant un impact environnemental positif, tels que les énergies renouvelables ou la préservation de la biodiversité. Elles permettent aux investisseurs de soutenir des initiatives durables tout en générant un rendement financier.
Un tournant pour le PIF, autrefois reconnu pour ses performances solides
L’annonce marque un tournant significatif pour le PIF, qui était jusqu’à présent reconnu pour ses performances solides et ses bénéfices importants. Les investisseurs et les observateurs du marché scruteront de près les décisions et les stratégies du PIF dans les mois à venir, à la recherche de signes de redressement et de stabilité financière.
Une perte inattendue mettant en lumière la volatilité du marché
La perte d’investissement inattendue est un rappel des risques inhérents aux activités d’investissement et met en évidence la volatilité du marché financier mondial. Les défis économiques mondiaux, les fluctuations des prix des matières premières et d’autres facteurs géopolitiques ont probablement joué un rôle dans cette contre-performance.
424