Le policier agressé est dans un « état grave »

Le cadre sécuritaire poignardé ce mercredi 1er novembre 2017 au Bardo est toujours dans un état grave, selon le chef du service cardiologique de l’hôpital de la Rabta, Raouf Denguir. « Nous avons réussi à stopper l’hémorragie, mais son état est encore critique. Il faudra attendre entre 12 et 48h« , déclare-t-il à l’agence TAP ce mercredi.
Le sécuritaire, rappelle le praticien, a été transféré vers le service de réanimation suite à l’opération chirurgicale qu’il avait subie. L’hémorragie a été causée par profondeur de la blessure au niveau du cou. « Le policier a subi un arrêt cardiaque durant son transfert à l’hôpital », précise le médecin.
D’autre part, s’exprimant également à l’agence TAP, le porte-parole de la direction générale de la sécurité nationale, Walid Hakima, affirme que l’enquête sur cet acte terroriste se poursuit. Il exclut, d’un autre côté, l’existence d’un quelconque complice. « Cet incident ne sera pas le dernier en son genre tant que les décideurs n’auront pris aucune mesure pour protéger les sécuritaires« , déclare de son côté Zouhaier Arfaoui, secrétaire général-adjoint du syndicat régional des forces de sécurité intérieure de La Manouba. Les trois institutions au pouvoir sont responsables de ce qui s’est passé selon lui, particulièrement l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). « Elle [l’Assemblée] ne s’est toujours pas penchée sur le projet de loi sanctionnant les agressions contre les sécuritaires« , ajoute-t-il encore.

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