Le poulet, désormais une denrée très rare et trop chère !

Dans une déclaration accordée aujourd’hui au micro de Jawhara Fm, Brahim Nefzaoui, président de la Chambre nationale du commerce de détail de volailles, a révélé que la chambre avait prévenu le ministère du Commerce d’un probable manque de production de volailles durant la saison estivale. Il a ajouté qu’une fois informée, l’ancienne ministre avait à son tour informé les directeurs généraux et des mesures ont été prises pour éviter une pénurie.

« Les offres étaient suffisantes durant les mois de juin et juillet. Cependant, en août, nous avons été surpris par une hausse des prix et une baisse de la production. Le ministère est alors intervenu pour fixer les prix, mais la décision ministérielle n’a pas eu de suite tant elle a été mal gérée, ce qui a pénalisé fournisseurs et détaillants et a permis aux agriculteurs d’agir comme bon leur semblait », a-t-il dit.
Nefzaoui a par ailleurs expliqué que l’augmentation des prix de la viande rouge a fait que le Tunisien opte pour la consommation de volaille. Consommation qui, selon l’intervenant est passée de 10.000 à 13.000 tonnes par mois. Il a toutefois précisé que la situation devrait se stabiliser en mois de septembre, mais que les prix ne devraient pas baisser.

Il est à noter que contrairement à l’annonce faite par le ministère qui a fixé les prix des viandes rouges et blanches, le prix du poulet n’a pas du tout été revu à la baisse. Sur les marchés, le poulet se fait une denrée de plus en plus rare et compte tenu de sa rareté, les vendeurs le vendent à des prix très élevés où un morceau d’escalope de poulet qui ne pèse que quelques centaines de grammes, dépasse les 10DT… Jusqu’à quand cette cherté insoutenable !

A.C.

 

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