Le président de la République Kaïs Saïed s’est entretenu ce mercredi 30 septembre, au palais de Carthage, avec le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Mark Thomas Esper qui effectue une visite de travail en Tunisie. La rencontre a donné lieu à l’examen des questions régionales d’intérêt commun.
Au cours de cette entrevue, les deux parties ont souligné la nécessité d’approfondir les relations bilatérales, particulièrement dans les domaines de la défense, la sécurité, la lutte anti-terroriste et l’économie, rapporte un communiqué de la présidence de la République.
Le chef de l’Etat s’est félicité, à cette occasion, des relations « séculaires » qui lient les deux pays, saluant un partenariat bilatéral stratégique dans les domaines militaire et sécuritaire.
Dans ce contexte, Saïed a rappelé l’appui apporté par les Etats-Unis à la Tunisie pendant les différentes étapes de son histoire contemporaine.
Concernant la lutte antiterroriste, le président de la république a souligné que ce dossier nécessite la mise en place d’une approche globale qui traite les causes sociales et économiques à l’origine de ce phénomène.
De son coté, le secrétaire américain à la défense a affirmé que son pays partage la position de la Tunisie concernant la lutte anti-terroriste. Il a fait part de la volonté des Etats-Unis de renforcer la coopération avec la Tunisie dans plusieurs domaines, citant en particulier, les volets sécuritaire et militaire.
Tout en saluant le rôle de la Tunisie en tant qu’alliée non-membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), Ester a réaffirmé la disposition de son pays à améliorer les capacités tunisiennes dans divers domaines.
La rencontre a également porté sur la crise libyenne. A cet effet, Saïed s’est félicité des développements » positifs » survenus récemment dans le dossier libyen, réitérant la position de la Tunisie en faveur d’une solution politique inter-libyenne, loin de toute ingérence étrangère, rapporte la même source.
Le secrétaire américain à la défense a fait ainsi part de la disposition de son pays à contribuer à l’aboutissement d’un règlement pacifique du conflit libyen à même d’instaurer la stabilité dans la région.