Après avoir tenté d’instaurer la loi martiale et de feindre la colère parlementaire en les encerclant par les forces armées depuis le début de ce mois de décembre, le président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol a fini par être écarté du pouvoir par les députés sud-coréens. C’est ce qu’a annoncé le président de la chambre des députés Woo Won-shik qui a révélé que la destitution du président coréen a été soumise au vote et est passé avec 204 voix pour. A noter que 85 députés ont voté contre la destitution, 3 se sont abstenus et 8 députés ont émis des bulletins invalides.
Cette destitution a été bénie par un nombre immense de manifestants qui se sont rassemblés autour de l’Assemblée pour exprimer leur joie à l’annonce de la nouvelle. Il a à noter que la loi sud-coréenne impose que la motion de destitution recueille au moins 200 voix sur 300 pour passer. Ce fut donc le cas puisque 204 votes ont été favorables à cette décision. Disposant de 192 sièges, l’opposition au régime de Suk Yeol a réussi à renverser la vapeur. Le président est désormais suspendu, dans l’attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle dans les prochains 180 jours. D’ici là, c’est le premier ministre Han Duck-soo qui assure l’intérim.