Au-delà de la chronique, le prince était revenu ces dernières semaines sur la scène médiatique marocaine en portant plainte pour diffamation contre un député de l’USFP, le principal parti socialiste. Le procès—une première car il implique un membre de la famille royale— s’ouvrira à Casablanca le 17 septembre en présence du plaignant. «Les accusations contre moi sont graves et infondées. Je m’en remets à la justice», a déclaré Moulay Hicham. Abdelhadi Khairat, le député de l’USFP (et accessoirement directeur des deux organes du parti) est poursuivi car il aurait affirmé lors d’un meeting tenu le 2 août que le prince avait bénéficié, il y a plusieurs années, d’un prêt bancaire sans garanties. «Il se disait prince rouge, avocat de la démocratie au Maroc, au même moment où il détournait vers l’étranger des milliards» aurait-il affirmé selon les médias locaux. «Je me vois obligé de me défendre, car celui qui m’accuse est un élu de la nation …Vis-à-vis de mes concitoyens et des institutions internationales où je travaille, je me dois de blanchir ma personne», a rétorqué Moulay Hicham. Ce dernier l’a assuré. Il n’allait que demander des excuses et un dirham symbolique.
A.T