Le prix du poulet augmente, tandis que celui des œufs recule

Selon les dernières données de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), le prix moyen à la production du poulet de chair a grimpé de 5% en un an, atteignant 6,98 dinars le kilogramme en septembre 2024.
Le renchérissement, qui s’inscrit dans une tendance de fond, s’explique par plusieurs facteurs : l’augmentation du coût des aliments pour bétail, la hausse des prix de l’énergie et la demande croissante de viande blanche, considérée comme plus saine.
À l’inverse du poulet, le prix des œufs a connu une baisse significative de 17,4% sur un an. En septembre 2024, un œuf se négociait en moyenne à 274 millièmes de dinar, soit une baisse de près de 20% par rapport à la même période l’année précédente. Cette baisse s’explique notamment par une production plus importante et une demande moins soutenue.
Cette évolution des prix risque d’avoir des conséquences pour les consommateurs tunisiens, déjà confrontés à une inflation galopante. Le poulet, qui est une source de protéines importante dans l’alimentation des Tunisiens, pourrait devenir moins accessible pour certaines catégories de la population.
Pour les producteurs de volailles, cette hausse des prix est une double-edged sword. D’une part, elle leur permet de compenser une partie de leurs coûts de production. D’autre part, elle risque de réduire la consommation et donc leurs revenus à long terme.

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