« La mise en place du nouveau système de cartes d’identité et des passeports biométriques constitue un danger et fait courir des risques aux citoyens » a indiqué Chawki Gaddes, président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP).
Dans une déclaration accordée vendredi à Mosaïque Fm, le responsable a affirmé qu’il était inacceptable de constituer une base de données collective notamment au vu du choix du ministère permettant la lecture à distance de ces données. « Ces choix vont à l’encontre des principes des Etats démocratiques », a-t-il précisé.
Gaddes a indiqué que l’INPDP soutenait ce projet de CIN biométrique comme étant le seul moyen de développer l’administration électronique, mais que des réserves subsistaient.