Le Royaume-Uni soutient la mise en œuvre de la ZLECA

Le Royaume-Uni va soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), la plus grande zone de libre-échange au monde

  • Le Royaume-Uni lance un programme d’un montant maximum de 35 millions de livres sterling pour soutenir les négociations et la mise en œuvre de la ZLECA.
  • La ZLECAa le potentiel d’aider 30 millions de personnes à sortir de l’extrême pauvreté, de créer des emplois et offrir de nouvelles opportunités commerciales aux entreprises à travers l’Afrique et le Royaume-Uni.
  • Ce programme est annoncé alors que Wamkele Mene, secrétaire général du secrétariat de la ZLECA, se rend à Londres pour discuter de la manière dont le Royaume-Uni peut poursuivre son travail en tant que partenaire stratégique du bloc commercial.

La secrétaire d’État au Commerce international, Anne-Marie Trevelyan, a annoncé un nouveau programme britannique visant à soutenir la mise en œuvre du bloc commercial de la ZLECA.

Dans le cadre du programme de soutien de la ZLECA, le Bureau des Affaires étrangères du Commonwealth et du Développement (FCDO) du Royaume-Uni fournira jusqu’à 35 millions de livres sterling pour soutenir la facilitation des échanges et la politique commerciale du Secrétariat de la ZLECA et ses États membres par le biais de TradeMark East Africa (TMEA), Overseas Development Institute (ODI) et d’autres partenaires régionaux.

L’annonce du programme intervient alors que le secrétaire général du secrétariat de la ZLECA, Wamkele Mene, se rend à Londres pour discuter de la manière dont le Royaume-Uni peut poursuivre son travail en tant que partenaire stratégique de la ZLECA.

En tant que plus grande zone de libre-échange au monde, la ZLECA a le potentiel de stimuler la croissance économique de l’Afrique en stimulant l’industrialisation, en générant des emplois et en assurant la prospérité sur tout le continent.

Pour les entreprises britanniques, le bloc commercial supprimera les obstacles à l’accès au marché en créant un marché continental unique, qui permettra aux entreprises britanniques d’exporter plus facilement et plus rentablement des biens et des services dans les 54 États membres de la ZLECA.

La secrétaire au Commerce international, Anne-Marie Trevelyan, a dans ce contexte  déclaré : « En tant que nation indépendante de qui promeut le libre-échange, le Royaume-Uni soutient fermement la ZLECA – la plus grande zone de libre-échange au monde.

Nous souhaitons que cet élan se poursuive dans les négociations en cours et dans la mise en œuvre pratique de l’accord sur le terrain.

Ce nouveau programme d’aide montre que le commerce est une force positive qui conduira à une augmentation des échanges, des investissements et de la prospérité pour l’Afrique et le Royaume-Uni. »

Pour sa part le secrétaire général du secrétariat de l’AfCFTA, Wamkele Mene, a déclaré : « Nous sommes heureux de recevoir ce soutien du gouvernement britannique, car il nous uni dans un partenariat pour renforcer la coopération liée aux douanes et à la facilitation des échanges et à la politique commerciale sur le continent africain.

Au cours des cinq dernières années environ, nous avons assisté à la réorganisation de nos communautés économiques régionales, afin de prendre en considération les aspirations qui sont intégrées dans les instruments de la ZLECA. Nous avons également été témoins durant cette période de l’enthousiasme et de l’énergie de notre secteur privé pour se montrer à la hauteur et commencer à exploiter ce qui est prévu dans l’accord.

Notre ambition est maintenant de voir des échanges commercialement significatifs de produits « fabriqués dans la ZLECA » se dérouler, sur toute la longueur et l’étendue de notre continent, afin de créer des emplois et des opportunités économiques pour les Africains, en particulier les femmes et les jeunes. Nous voulons faciliter le commerce pour les Africains, en particulier les femmes et la jeunesse qui commercent à travers nos frontières.

Ce nouveau programme de soutien à la ZLECA arrive donc à point opportun pour faciliter sa mise en œuvre, en soutenant les comités nationaux de mise en œuvre et les communautés économiques régionales. »

Quant au ministre de l’Afrique, Vicky Ford, il a déclaré : qu’« une intégration plus étroite entre les économies africaines stimule la croissance sur tout le continent, crée des opportunités et aide à sortir les gens de la pauvreté.

Le Royaume-Uni est un partenaire engagé dans cette mission. Ce financement britannique favorisera des partenariats à long terme entre les pays africains et soutiendra un continent plus prospère et plus vert.

Je suis ravi de soutenir le Secrétariat de la ZLECA et ses États membres pour mettre en place des systèmes commerciaux plus libres et plus équitables en Afrique. »

Le programme s’appuie sur les travaux existants du Bureau des Affaires étrangères du Commonwealth et du Développement (FCDO)et du Département pour le Commerce internationale britanniques (et en particulier le programme« Trade for Development ») pour renforcer les partenariats et la résilience en Afrique.

Sous la présidence britannique du G7 l’année dernière, le nouveau groupe British Investment International (BII) s’est engagé à travailler avec d’autres institutions de financement du développement du G7 pour investir au moins 80 milliards de dollars dans le secteur privé africain d’ici 2027.

Le soutien aux projets en Afrique par UK Export Finance, l’agence de crédit export britannique, est également à son plus haut niveau depuis des décennies, soutenant une série de projets d’infrastructure dans des pays allant de la Côte d’Ivoire à l’Ouganda, avec plus de 2,3 milliards de livres sterling de soutien financier l’année dernière.

Le programme de soutien de la ZLECA complète également le partenariat plus large du Royaume-Uni avec l’Union africaine en tant qu’institution multilatérale chargée de promouvoir les valeurs mondiales.

Aux côtés de la secrétaire d’État au Commerce international et de la ministre de l’Afrique britanniques, le secrétaire général du secrétariat de la ZLECA rencontrera des membres de la communauté des affaires et des investisseurs du Royaume-Uni lors de son séjour à Londres.

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