Le journaliste Jamel Hasnaoui a affirmé que le phénomène du satanisme s’est répandu d’une manière spectaculaire ces derniers mois en Tunisie et particulièrement dans la région d’El Mourouj relevant du gouvernorat de Ben Arous.
Il a dans ce contexte indiqué que la jeune fille de 14 ans qui avait mis fin à ses jours vendredi dernier était l’une des membres du courant sataniste.
Jamel Hasnaoui qui s’exprimait lors d’une émission diffusée ce lundi 14 novembre sur la radio nationale, présentée par Hatem Ben Amara, a affirmé que ces groupes ont ordonné à la jeune fille de se suicider après qu’un tirage au sort a eu lieu. Il a expliqué que selon les rituels de ce courant religieux, la fille a été choisie en tant que sacrifice au dieu qui n’est autre que Satan. Le journaliste a dans ce contexte lancé un appel de détresse aux autorités concernées et aux ministères ainsi qu’aux parents en vue d’intervenir d’urgence en vue de mettre fin à ce phénomène qui met en péril l’enfance et la jeunesse soulignant que près de 40 élèves du lycée EL Mourouj sont membres de groupes sataniques.
Il est à noter que dans un post publié sur sa page Facebook, le journaliste a mis en garde contre le suicide de façon similaire de plusieurs autres élèves dans la région d’El Mourouj. Il a expliqué que d’autres tirages au sort auront lieu en vue de déterminer les prochaines victimes (sacrifices).
La délégation régionale de l’éducation réagit:
De son coté le délégué régional de l’éducation du gouvernorat de Ben Arous, s’est déplacé ce lundi 14 novembre au lycée El Mourouj 1 en vue de s’enquérir de près de la situation des élèves dans cette institution et en vue de vérifier la véracité des informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles des groupes sataniques seraient derrière le suicide d’une jeune élève la semaine dernière. Le délégué était accompagné d’une psychologue.
D’après un communiqué rendu public par la délégation régionale de l’éducation de Ben Arous, ces informations n’ont rien à voir avec la réalité. Les élèves, le cadre éducatif et l’ensemble des enseignants ont été entendus par le délégué. Ils ont démenti catégoriquement l’existence de tels groupes dans l’institution éducative.
D’après le même communiqué, une équipe formée du délégué régional à la protection de l’enfance, l’inspecteur administratif et financier, plusieurs psychologues a été chargée d’enquêter sur les circonstances de cet incident en vue de déterminer les responsabilités et en vue de rassurer les élèves de l’institution.
H.B.H