Dans un communiqué rendu public ce jeudi 15 septembre 2016, le syndicat national des journalistes tunisiens est revenu sur la présumée affaire de censure dont l’ancien président de la République Mohamed Moncef Marzouki a été l’objet. En effet l’interview de ce dernier, dont la diffusion était prévue pour la soirée du mercredi, a été interdite pour des raisons qu’on ignore. On évoque toutefois des pressions politiques exercées par la présidence de la République et celle du gouvernement pour empêcher sa diffusion. Dans son communiqué le SNJT a affirmé que les responsables de la chaîne privée Attasiaa Tv, viennent de confirmer les pressions exercées à leur encontre. Le SNJT a condamné fermement toutes les formes d’opression de la liberté de presse. Il a rappelé la disposition de tous les journalistes à entamer les différents types de militantisme pour défendre la liberté d’expression considérée comme l’un des plus importants acquis de la révolution.
Le SNJT a affirmé qu’il ne permettra à aucune partie politique de porter atteinte aux acquis de la profession. Il a par ailleurs exprimé son étonnement quant au silence de la présidence de la République face à ces informations. Le SNJT a rappelé que la déclaration arabe pour la liberté d’expression signée par le président de la République Beji Caid Essebsi est une preuve que la Tunisie s’engage à protéger et à défendre la liberté d’expression et de la presse.
Le SNJT a appelé la présidence du gouvernement à donner des précisions quant à l’implication de certains de ces membre dans cette affaire scandaleuse.
H.B.H