Le statut des médecins résidents accuse de nouveaux retards

Le cadre légal lacunaire dont souffre le secteur de la santé en Tunisie pose une problématique soulevée à de nombreuses reprises par les professionnels du secteur, notamment depuis février 2017, avec l’affaire de la médecin résidente de l’hôpital Farhat Hached de Sousse, incarcérée pour une erreur  médicale qu’elle n’avait pas commise.
Depuis cette date, syndicats et professionnels du secteur ont appelé le ministère de la santé à accélérer la mise en place d’un cadre juridique clair régissant le secteur, notamment un statut particulier pour les médecins résidents. À l’heure actuelle, le texte – finalisé – a été transmis du ministère de la Santé à celui de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, indique à Réalités Online la directrice générale de la santé, Nabiha Falfoul. « Le statut devrait être examiné en Conseil des ministres par la suite », ajoute-t-elle.
La directrice générale de la santé souligne, par ailleurs, que les référentiels de métier pour certaines professions médicales sont achevés, à l’instar des techniciens et des sages-femmes. Il s’agit d’une problématique soulevée à maintes reprises, notamment par les sages-femmes justement. « Le tout sera complété par le statut particulier », précise-t-elle.
Autre information fournie par la docteur Nabiha Falfoul : la médecine de famille devrait être reconnue comme une spécialité, d’après la réforme de 2008. « Le texte est finalisé. Il sera transmis au ministère de l’enseignement supérieur », indique-t-elle.

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