Le syndicat des forces de sécurité intérieure continue à bouder la police environnementale. A Sfax, l’organisation entame ce vendredi 13 octobre 2017 un rassemblement pour exprimer son refus de ce nouveau corps de métier. Habib Sassi, membre du bureau régional du syndicat, appelle au changement de l’appellation de la police environnementale, considérée comme « illégale ». « Elle [appellation] ne correspond pas à la définition de la police. Cette dernière constitue un appareil sécuritaire à part entière, relié au ministère de l’Intérieur », explique-t-il sur Jawhara FM.
Il considère que l’appellation actuelle risque de semer la confusion chez l’opinion publique, et cette confusion, poursuit-il, affecte la réputation de la police nationale. « Nous refusons la mise en place d’un tel appareil. La police municipale, à titre d’exemple, est régie par des décrets et des circulaires. Elle a suivi la formation adéquate, notamment en matière de sécurité, ce qui n’est pas le cas de la police environnementale. Nous refusons de collaborer avec cet appareil. Le titre « police » ne doit pas lui être attribué », explique-t-il encore.