Suite à la demande d’une procédure accélérée introduite par le Croissant Sportif de Chebba auprès du Tribunal Arbitral du Sport établi à Lausanne pour arrêter l’exécution de la décision du bureau de la Fédération tunisienne de football, rendue le 17 octobre 2020 et condamnant le CSC au gel de ses activités la prochaine saison, et suite aux arguments de la FTF et de ses défenses, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a décidé lundi 30 novembre de rejeter la demande d’arrêt de l’exécution.
« Cela, c’est la surprise, affirme Taoufik Mkacher, président du club chebbien. Pourtant, dès sa première apparition à la télévision, sur la chaine Attassiaâ, le président de la FTF Wadii Al Jary a clairement dit qu’il soutiendra le droit de Chebba à une procédure accélérée. Mais le voilà revenir sur son engagement. Quand vous trouvez une fédération se livrer à l’escroquerie et au faux des documents, cela prend une tournure très grave. En fait, la FTF ne vise qu’une chose en renonçant à son engagement: mettre l’Etat, le gouvernement et le ministère devant le fait accompli, et commencer le championnat le plus tôt possible sans le CSC qui ne pourra plus, dans ce cas, figurer en Ligue 1, et retrouver son droit d’appartenir à l’élite, même dans le cas où le TAS le réhabilitera, et lui donnera raison sur le fond de sa requête. Car, dans notre esprit, il ne fait pas de doute que nous allons gagner notre plainte devant le TAS. Visiblement, la FTF ne veut pas clôturer le dossier. En tout cas, nous allons demander de nouveau d’accélérer l’arrêt de l’exécution de la décision arbitraire et injuste de geler les activités de notre club. Bref, même un « Knatri » ne peut pas se comporter comme le fait le président de la FTF. C’est grave ! », conclut le président du Croissant de Chebba.
Lundi, dans la soirée, la Fédération a publié sur son compte officiel facebook un communiqué invitant le président du CSC à comparaitre le mercredi 2 décembre à midi devant la commission d’éthique et de fair-play pour répondre de ce que la FTF considère une atteinte à son « honorabilité ».
Il est clair que la FTF n’a pas envie de « lâcher le morceau ». Son harcèlement et son obstination deviennent patents.
A quand le prochain épisode ?
H.A.