Le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi, a annoncé à l’occasion de la Journée arabe de l’alphabétisation que le taux d’analphabétisme en Tunisie est de 17,7 %, soit environ 2 millions de personnes. Le ministre a souligné que le taux d’analphabétisme est plus élevé chez les femmes (25 %) que chez les hommes (13 %). Il a également précisé que 50 % des femmes analphabètes vivent en milieu rural.
Effets sociaux: L’Analphabétisme comme fléau générant pauvreté et marginalisation
Le ministre a déclaré que l’analphabétisme est un fléau social qui a des conséquences néfastes sur la pauvreté et la marginalisation. Il a affirmé qu’il n’y a aucun sens à lutter contre ces fléaux sans fournir aux individus les connaissances qui leur permettront de s’intégrer économiquement. Le ministre a annoncé que le gouvernement tunisien a pris des mesures pour réduire l’analphabétisme. En 2023, 27 mille nouvelles personnes ont été attirées dans les centres d’alphabétisation, qui sont passés de 920 à 965.
Enseignants: Un engagement clair?
Le statut des enseignants de ces centres a également été réglé. Le ministre a déclaré que le gouvernement tunisien ne tolérerait pas les emplois fictifs. Le ministre a souligné la nécessité de réformer le système de promotion de l’éducation des adultes. Il a proposé de réformer les programmes éducatifs pour les adapter aux besoins des apprenants et d’utiliser la technologie et les moyens de communication.
Malek Ezzahi a annoncé que le budget du Centre National d’Éducation pour Adultes (CNEA) sera augmenté pour permettre au CNEA de réaliser les réformes nécessaires. Il a également annoncé la création d’un registre national des analphabètes.