Une publication mise en ligne sur les réseaux sociaux a suscité récemment la polémique en Tunisie et a ouvert grande la porte devant les problématiques liées aux réformes structurelles qui devraient être appliquées sur le système scolaire en Tunisie. Il s’agit du témoignage d’un citoyen tunisien qui était en visite de famille en Allemagne et qui a été surpris du niveau très avancé du système scolaire allemand et des approches pédagogiques adoptées.
« Mon petit fils va rejoindre les bancs de l’école l’année scolaire prochaine, dans la ville allemande de Mülheim. A cette occasion, une lettre lui a été adressée par voie postale, je vais essayer de rapporter ce qui a été écrit. En réalité, il s’agit d’une lettre adressée par son enseignante pour l’année prochaine dans laquelle elle l’informe que son premier jour à l’école constituera pour lui un événement d’une grande importance et qu’il doit être impatient de le vivre. L’enseignante lui souhaite donc à cette occasion beaucoup de succès scolaire. Elle s’est également présentée tout en mettant sa photo d’identité sur ladite lettre pour que mon petit fils sache à qui il aura affaire et pour qu’il ait une idée bien claire. Elle lui a également donné quelques informations liés à sa classe, le surnom qu’elle lui a choisi ainsi qu’un petit exercice de coloration qu’il doit accomplir d’ici la rentrée scolaire et qu’il doit le lui remettre le même jour. La prof a fini sa lettre par lui dire qu’elle est impatiente de le voir et de le connaitre. Je ne sais pas si je dois commenter ce comportement ou pas. Bref je ne vais pas commenter et je vous laisse la liberté de le faire, l’enfer de la comparaison quotidienne entre ce que je vois ici et ce qui se passe dans mon pays me tue déjà… » a-t-il lancé.
A noter que cette publication a suscité la polémique sur les réseaux sociaux et a été reprise par des centaines d’internautes qui ont estimé que rien n’empêche nos enseignants de se comporter de la sorte étant donné que ce genre de comportement ne demande pas d’importantes ressources financières etc.