Le transport public: Une crise imminente?

Les citoyens tunisiens se retrouvent face à un véritable dilemme alors que la rentrée scolaire pointe le bout de son nez. Les problèmes liés au transport public, qui perdurent depuis des années, semblent atteindre un sommet critique, selon les déclarations de Wajih Zaidi, secrétaire général de la fédération générale des transports, lors du dix-huitième congrès annuel de l’organisation syndicale.
La catastrophe des chiffres
Le chiffre qui fait frémir est le suivant : seulement 422 autobus et 25 rames de métro sont disponibles cette année pour assurer le retour à l’école. Un nombre dérisoire qui ne répond guère aux attentes des Tunisiens en matière de services de transport public.
L’indignation de Wajih Zaidi
Wajih Zaidi a qualifié ce chiffre de « catastrophique », indigne du niveau de service que les citoyens méritent. Il a également souligné que la flotte de transport urbain et public a enregistré une baisse de 60% par rapport aux années précédentes, une situation préoccupante qui laisse les usagers désespérément en quête de solutions.
La crise des pièces de rechange
Parmi les problèmes majeurs auxquels le secteur des transports publics est confronté, outre la pénurie de véhicules, figure le manque crucial de pièces de rechange. Le secrétaire général a révélé que lors des discussions entre les représentants syndicaux et le ministre des Transports, il a été conclu que la situation financière du pays ne permettait pas l’acquisition de ces pièces essentielles.
L’urgence de la situation
« Nous espérons que le ministre des Transports réagira positivement aux déclarations du Président et nous fournira les ressources nécessaires pour revitaliser notre flotte, plutôt que de nous contraindre à acheter 120 autobus d’occasion, une option coûteuse et inefficace en soi« , a déclaré Wajih Zaidi.
La situation actuelle du transport public en Tunisie exige une action immédiate et des investissements significatifs pour garantir des services fiables et efficaces pour tous les Tunisiens. La détérioration de la flotte de transport public ne peut plus être ignorée.

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