Le Tunisien tué jeudi par la police française n’était pas un terroriste.

Le 7 janvier, un an jour pour jour après l’attentat meurtrier contre le journal satirique Charlie Hebdo, Tarak Belgacem, un Tunisien de 24 ans, arrive devant les policiers en faction devant le commissariat du quartier populaire de la Goutte-d’Or à Paris. «  La police raconte qu’il « brandissait une feuille de boucher, et était muni d’un dispositif explosif factice. Il n’a pas répondu aux injonctions de s’arrêter des forces de l’ordre, qui ont alors ouvert le feu ». Mais cette version des faits, assez ridicule (dispositif explosif factice?) est sérieusement remise en cause.

Selon les éléments d’une enquête menée ici en Tunisie auprès de sa famille, l’homme avait simplement l’intention de faire une déclaration de perte de son passeport pour pouvoir le refaire et revenir en Tunisie.

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre la police française arrêtant avec violence un homme qui a filmé la scène du meurtre de Tarek Belgacem, les policiers ont saisi violemment son téléphone.

Au plus haut niveau, les autorités françaises ont parlé de tentative d’attentat. Manuel Valls, le Premier ministre français n’a pas hésité à utiliser ce terme.

L’enquête se poursuit et nous aurons très bientôt de nouveaux éléments prouvant les faits tels que nous les avançons.

Le ministre de l’intérieur français, Bernard Cazeneuve, a appelé « à la plus grande prudence » concernant les dernières informations à propos de cet homme. Affaire à suivre.

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