Le village SOS de mahrès a programmé, au cours d’une réunion tenue dimanche à Sfax, une série d’activités au profit de ses adhérents au titre du deuxième semestre de 2021, mettant en garde contre l’étendue des menaces qui affectent l’enfance et leur exploitation économique.
Parmi ces activités figurent notamment, la création d’une radio au village SOS Mahrès et la désignation de représentants dans les écoles et universités pour favoriser l’intégration des enfants, la préparation de la rentrée scolaire et les fournitures scolaires moyennant une enveloppe de 150 mille dinars, et l’organisation de la deuxième session d’une campagne de solidarité sous le slogan « votre coeur est le plus grand coeur » qui permettra au village de parrainer 600 enfants supplémentaires.
Le budget alloué au village SOS Mahrès pour l’année 2021 est d’environ 1 million 632 mille avec 504 enfants parrainés dont 381 enfants bénéficient des programmes de soutien des familles et de lutte contre l’abandon.
Le directeur du village SOS Mahrès, Achref Said a indiqué que parallèlement à ces activités de prise en charge des enfants et de mobilisation des ressources pour subvenir à leur besoins, le village SOS s’emploie à renforcer les droits de ces enfants en partenariat avec la société civile, mettant en garde contre les phénomènes de mendicité et d’emploi des enfants qui connaissent une recrudescence à Sfax.
« Selon les chiffres, 270 signalements ont été enregistrés sur les cas d’abandon des enfants, 150 cas d’exploitation économique d’enfants, 91 cas d’incapacité des parents à élever leurs enfants et 380 cas de négligence, ajoutant que 170 mille enfants sont exploités dans le marché de l’emploi, soit 10 pour cent du nombre global des enfants.
Pour sa part, le président du comité de soutien du village SOS Mahrès, Mohamed Megdiche a souligné la responsabilité qui incombe aux structures de l’enfance, en particulier au délégué de protection à l’enfance dans le traitement de ce dossier précisant qu’un programme de partenariat a été mis en œuvre entre ce village et la ligue des droits de l’homme.