L’économie de l’Occupant qui mène un génocide sur le peuple palestinien subit des secousses qui vont bien au-delà des statistiques officielles faisant état de plus de 360 mille réservistes mobilisés. Au demeurant, au moins 125 mille Israéliens ont été contraints de quitter leurs foyers, que ce soit dans le sud du pays ou au nord, à la frontière avec le Liban.
70% d’annulations de commandes
La crise se répercute naturellement sur le secteur de l’hôtellerie-restauration, durement touché par la morosité ambiante des consommateurs. Illustration de cette anxiété palpable, peu de temps après le 7 octobre, le volume des transactions par carte de crédit a reculé de 10% dans l’État voyou, atteignant même 20% le 27 octobre, date de l’intensification du génocide palestinien. Le secteur technologique colonial, véritable pilier de l’économie avec une contribution de 18% au PIB, se retrouve fortement limé. Une enquête réalisée fin octobre auprès de 500 entreprises du secteur révèle que 70% d’entre elles ont enregistré l’annulation ou le report de commandes et de projets majeurs depuis la généralisation de l’extermination programmé du peuple palestinien.
Lettre ouverte des économistes colons
Alors que de nombreux instituts économiques, dont des agences de notation et des prêteurs multilatéraux, ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour les années 2023 et 2024, l’Occupant véhicule des perspectives de croissance optimistes, à contre-courant de l’orthodoxie économique. Face aux milliards de dollars de dépenses supplémentaires engendrées par l’intensifications des crimes génocidaires conduits par l’Occupant, une lettre ouverte signée par 300 économistes colons a été adressée à leur gouvernement fin octobre. Ces experts exhortent l’exécutif à prendre des mesures urgentes, reprochant à leur chef de ne pas « comprendre l’ampleur de la crise économique à laquelle l’économie est confrontée« .
L’économie de l’Occupant ébranlée par le génocide qu’elle mène
Par Mariem Ben Yahia
Par Mariem Ben Yahia
562