Les 48 millions de Français qui se rendent aux urnes pour le premier tour, ce dimanche 12 juin, devraient renouveler la totalité de l’Assemblée nationale. 577 sièges sont en jeu pour les 6 293 candidats récencés.
Réélu à la Magistrature suprême il y a un mois et demi, Emmanuel Macron cherche à renforcer sa majorité au sein de l’Assemblée nationale. Son parti qui vient de faire sa mue en se dotant d’un nouveau nom à savoir « Renaissance » et en se présentant désormais comme « parti populaire qui a vocation à être ouvert pour toujours faire le choix des Lumières contre l’obscurantisme », sera face à une échéance électorale de grande envergure.
En effet, devancé par l’alliance de partis de gauche « la Nouvelle union populaire, écologique et sociale NUPES » qui fait la course en tête avec 28 % d'intentions de vote, la formation « Ensemble» du président Macron et ses alliés centristes totalisent 27%. Le parti du Président visera une majorité absolue à l'Assemblée nationale pour que Macron et son gouvernement mènent confortablement leur politique.
Rappeleon que pour être élu au premier tour de scrutin, il faut recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au quart des électeurs inscrits.
Pour qu’un candidat ait le droit de se présenter au second tour, il doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre des électeurs inscrits dans la circonscription.
Au second tour, la majorité relative suffit pour être élu.
Quid des blocs en lice ?
-L’union des forces de gauche, sous le pavillon de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale» (NUPES) et sous la gouverne de sa frange radicale représentée par Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise avec (28%) d’intentions de votes.
-Le rassemblement de la majorité présidentielle autour du parti du président Macron (En Marche!) et de ses alliés (Ensemble!).
-La droite traditionnelle et républicaine constituée autour du parti Les Républicains (LR) et de ses alliés.
-Le bloc d’extrême droite, divisé entre le Rassemblement national de Marine Le Pen et Reconquête d’Éric Zemmour.
M.A.B.S