Rien à signaler ni à dire côté organisation de ces élections législatives dont le coup d’envoi a été donné ce dimanche 6 octobre à l’heure prévue, soit à 8h00.
Autour des bureaux de vote, on relève une activité et un mouvement ordinaires imposés par une organisation stricte. Les représentants de l’ISIE, les observateurs de tous genres et ils sont nombreux scrutent l’environnement des lieux en quête d’infractions. RAS pour le moment.
En définitive, tout se passe bien, très bien même.
Le hic dans tout cela c’est la quasi absence d’électeurs et à la question de savoir pourquoi les gens ne se bousculent pas, la réponse, toujours la même, on espère que cela va s’améliorer l’après midi.
Partout à travers la république on ne se bouscule pas au portillon. A Zaghouan jusqu’à 11h, quelques 450 personnes ont accompli leur devoir électoral, à Sousse c’est 4% à 10h.
Pire encore, c’est l’absence des jeunes qui est marquante. Le constat général, ce sont les gens dont l’avenir est derrière eux qui ont voté jusqu’à présent. Ceux dont l’âge dépasse les 60 années.
Où sont passés nos jeunes? Réponse d’un chef de bureau : « Ils se lèvent généralement tard et votent tard« . On a vraiment du mal à le croire.
Et même si c’est un peu tôt pour le prévoir, le risque d’un taux d’abstention beaucoup plus important que celui du premier tour de la présidentielle est bien réel. Le ton a été donné par nos concitoyens à l’étranger. on a à peine dépassé les 8 %. Ils ont boudé les bureaux de vote même si les raisons invoquées sont compréhensibles, (éloignement, changement des bureaux de vote ou même le changement du numéro de l’électeur). Cette dernière raison tourne au scandale sur le territoire national, ces changements ne devant pas survenir vu que les inscriptions sur le registre électoral ont été bouclées depuis belle lurette.
Il n’est nullement question ici de polémiquer sur les insuffisances ou les irrégularités, mais, plutôt, de s’adresser aux jeunes qui roupillent encore. Réveillez-vous et levez-vous, ces élections sont les vôtres, votre avenir se joue dans ces joutes.
Il faut aller voter. L’affaire est plus que sérieuse.
Le premier ennemi, aujourd’hui, de cet avenir et de la démocratie, c’est l’absentéisme.
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