Alors que pour les législatives de 2011 le degré de militantisme d’avant le 14 janvier, la présence politique et les particularités de l’opposition déclarée au régime décadent étaient les maitres-mots dans le choix des candidats aussi bien par les partis que par les électeurs eux-mêmes, il semble que tout cela n’est, aujourd’hui, qu’un critère secondaire, ne disputant en rien les nouvelles considérations mises en exergue par les partis en concurrence.
Pour l’actuelle session des législatives, les considérants du choix des candidats ont manifestement changé et tout le monde, dans sa quête de «l’oiseau rare» et de la valeur «sûre» accepte volontiers de revoir ses critères de choix et d’y opérer un changement fondé sur le pragmatisme et le calcul politicien.
À ce titre, combien sembleraient idéalistes et candides les postulats de choix des candidats pour les législatives de 2011 ? L’annonce par les partis de leurs têtes de listes engagées pour la prochaine session prêche incontestablement pour un «relooking» des critères de choix, fondés cette fois non pas sur le seul profil militant des candidats, mais plutôt et essentiellement sur d’autres considérants, plus pratiques et donc plus pragmatiques.
Aujourd’hui, il est clair que les nouveaux maitres-mots dans le choix des têtes de listes de certains partis, particulièrement ceux qualifié de «gros calibres» ont été le fer de lance dans le choix des candidats. En substance, il s’agirait du poids financier de certains, de leur popularité et, pour d’autres, de leur «gloire» sur la scène sociale, culturelle et même sportive.
En d’autres termes, l’argent, l’aura et la popularité. Les exemples abondent aussi bien du côté de Nida Tounes avec, pour ne citer que ces exemples, de Sellami, de Ridha Charfeddine et de bien d’autres ; pour les autres partis, ces critères de choix ne sont pas — et c’est de bonne guerre dirait-on — exclus.
A.S