Indépendamment des sièges obtenus, les résultats permettent de déterminer, par une simple opération d’addition arithmétique, le nombre de voix obtenues par chaque liste candidate qui ont obtenu des sièges au Parlement.
Candidats | Listes | Voix |
Nidaa | 33 | 1 279 941 |
Ennahdha | 33 | 947 014 |
UPL | 33 | 140 873 |
Jabha | 31 | 122 436 |
Afek | 28 | 101 977 |
CPR | 32 | 68 415 |
Courant démocratique | 31 | 66 370 |
Jomhouri | 30 | 55 576 |
Moubadara | 27 | 43 356 |
Mahaba | 32 | 40 591 |
Coalition démocratique | 25 | 37 876 |
UPT | 25 | 27 037 |
Ettakatol | 23 | 23 331 |
Wafa | 30 | 23 158 |
MDS | 24 | 10 294 |
Les chiffres peuvent conduire aux conclusions suivantes :
- Les deux formations de tête se partagent les deux tiers des votes (2.227.000 voix.)
- Les trois premières formations ont présentés des listes dans les 33 circonscriptions (Nidaa, Ennahdha, UPL). La dernière formation n’est présente que dans 24 circonscriptions.
- Le groupe des formations qui suivent le peloton de tête ont une moyenne de 120.000 voix. Ce sont l’UPL, le Front populaire (Jabha) et Afek. Cette moyenne équivaut à 10% des voix obtenues par le premier parti, Nidaa.
- Le troisième groupe est plus nombreux composé de six formations qui ont toutes obtenues des sièges au sein de la nouvelle Assemblée malgré le nombre très réduit de voix obtenues. C’est l’intérêt de la technique des plus forts restes. La moyenne des voix obtenues atteint 52.000, ce qui est la moitié de ce qu’a obtenu le deuxième groupe.
- Enfin, le quatrième groupe est celui des formations qui, avec 20.000 voix, s’est retrouvé bredouille. La récolte a été pour eux sans fruits puisque ces formations ne récoltent aucun siège. On y retrouve l’UPT, Wafa, Ettakatol (mise à part le siège obtenu par sanction de l’ISIE contre Nidaa.)
- Le dernier de la classe obtient 10.000 voix et gagne quand même un siège, c’est le MDS, seul survivant des neuf partis politiques précédant le 14 janvier 2011. Cet exploit est le fruit de la popularité du candidat heureux Khaskhoussi, démissionnaire de l’ANC et ami de feu Mohamed Brahmi.
C.G