Elle préfère se présenter comme l’une des fondatrices de 3ich Tounsi et au soir de mercredi 17 juillet elle n’a pas mâché ses mots pour revenir sur plusieurs questions qui concernent le pays et son peuple mais aussi pour faire le point d’une actualité. Pour ce faire, elle a choisi le plateau de Meriem Belkadhi sur El Hiwar Ettounsi.
Elle s’exprimera sans détour sur toutes les questions qui lui ont été posées. Des questions, il faut le reconnaître, récurrentes et qui lui sont posées depuis le démarrage de l’aventure de 3ich Tounsi et son ascension fulgurantes dans les sondages..
Sur la légitimité de son action et de ses ambitions politiques – rapportées à 3ich Tounsi – sur l’origine des fonds dont dispose l’association et plus encore, les réponses étaient claires et en conformité avec ce qu’elle n’a cessé d’affirmer depuis sa première sortie médiatique.
Et c’est à boulets rouges qu’elle tirera sur ses adversaires politiques et sur les maîtres d’oeuvre des amendements visant à les exclure des élections.
Dans ce contexte elle annoncera qu’elle se présentera aux élections législatives sur la liste de Bizerte, sa ville natale. « Je suis tunisienne et on n’a pas le droit d’exclure aucun tunisien sous prétexte qu’il vit à l’étranger. C’est immoral« .
Pour le reste, Olfa Terras indiquera qu’on peut faire de la politique sans être un parti. Pour justifier ses propos elle dira : « Nous avons vu les résultats des partis politiques durant les dernières années. Pour faire la politique, nul besoin d’être un parti. Les choses ont évolué et les données ont changé ».
Quand il s’agit de parler d’Ennahdha, Olfa Terras ne cache pas ses ressentiments. Elle se déclare contre le parti islamiste et contre tous ceux qui s’allient avec lui.