Une opération de vote blanc dans la municipalité et la salle couverte de Ben Arous, a été organisée par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), en présence de son président Chafik Sarsar, des membres du Conseil de l’ISIE, de représentants de la société civile, ainsi que des observateurs nationaux et internationaux.
Le but de cette simulation est de faire en sorte que les agents de l’ISIE et citoyens coopèrent positivement lors de l’opération de vote. Du vote au dépouillement, puis du transfert des urnes et des PV vers le centre de tri ainsi que leur traitement manuel et électronique, toutes ces étapes ont été effectuées lors de ce premier test.
Deux boites et une urne avec les bulletins de votes, les PV à remplir, l’encre, le cachet du bureau de vote, la liste des votants, le sac sécurisé, les cadenas pour l’urne, les gilets, les badges, les affiches, la feuille de présence, du matériel de bureautique… Tous ces éléments seront livrés à la veille des élections.
Par ailleurs, les agents devront être en place à 6 heures du matin pour tout organiser avant la venue des citoyens lors du jour J. Pour sa part, l’électeur, inscrit sur la liste, doit être muni d’une pièce d’identité. Les personnes handicapées ou les aveugles ne pouvant pas accomplir leur devoir seuls pourront être accompagnés par un membre de la famille proche. Chaque personne ne pourra assister qu’un seul votant et il devra tromper son auriculaire gauche dans l’encre.
Une fois le dernier électeur parti, l’urne est scellée une nouvelle fois. La salle sera ensuite préparée pour le dépouillement : la table, les tableaux de comptabilisation des voix, les enveloppes notamment pour les cadenas usagés.
Les bulletins qui ne sont pas claires et comportent plusieurs cases cochées, ou qui sont cochées en dehors des endroits prévus pour, sont considérés comme nuls. Les bulletins qui sont signés ou dans lesquels on a écrit quelque chose sont également nuls lors de la comptabilisation des voix.
I.A