La réaction de Leila Chettaoui à son éviction de la tête de la commission d’enquête sur les réseaux d’acheminement des jeunes vers les foyers de tension n’a pas tardé. « J’ai appris la nouvelle par le biais d’un journaliste », déclare-t-elle sur Shems FM ce vendredi 19 mai 2017, en exprimant son étonnement de la manière dont elle a été éjectée. « Un conseiller au sein de la commission était au courant. Je regrette l’envoi de la correspondance de la part de Soufiene Toubel », dit-elle encore.
La députée s’interroge, par la suite, sur l’acharnement qui la vise. « Pourquoi Leila Chettaoui aujourd’hui ? On ne peut accepter de tels agissements qui vont à l’encontre de l’intérêt de l’État tunisien », lance-t-elle. Leila Chettaoui va même jusqu’à expliquer son éviction par la volonté de certaines parties de garder le silence sur des dossiers traités par la commission qu’elle présidait.
« Quand on parle de Nidaa Tounes aujourd’hui, on parle plutôt de plusieurs groupes. On ne sait plus qui prend des décisions en Tunisie, ce qui est regrettable », déclare par ailleurs la députée.
14