La députée d’Al Horra, Leila Chettaoui figure parmi les élus les plus actifs au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Elle se distingue par son assiduité et son implication dans l’un des dossiers les plus brûlants, celui de l’envoi des jeunes vers les zones de conflits. Après son retour de Syrie, des voix de la société civile ont réclamé une sécurité rapprochée pour la députée en question. En effet, l’ancien secrétaire général de la ligue tunisienne des droits de l’homme, Mounir Charfi, a annoncé le lancement d’une pétition ouverte envoyée au président de la République, au chef du gouvernement et au ministre de l’Intérieur afin qu’il assurent une protection pour Chettaoui étant donné le grand travail qu’elle faisait au sein de la commission d’enquête sur les réseaux d’acheminement des jeunes vers les foyers de tension. Il a rappelé ce qui s’est passé avec Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, assassinés pour avoir fustigé les islamistes. Contactée par Réalités Online, Leila Chettaoui, a salué cette initiative de la société civile en assurant qu’elle n’a pas fait l’objet de pressions ni de menaces et que la seule « pression » qui pesait sur elle venait essentiellement de ses proches, compte tenu de la dangerosité des dossiers dont elle s’occupe.