L’équipe de défense de Noureddine Bhiri a exprimé samedi 1er janvier sa totale adhésion à la demande de sa libération, et à la nécessité pour lui de bénéficier de toutes les garanties légales et des droits humains, soulignant la poursuite du sit-in qu’elle observe à la maison de l’avocat à Tunis.
Dans ce qu’elle appelle communiqué n°2, elle invite tous les avocats à se joindre au sit-in pour la défense de la liberté de Bhiri, exprimant sa condamnation de « l’attaque sans précédent » contre un membre du Conseil national des avocats, Saïda Akremi qui n’est autre que l’épouse de Noureddine Bhiri, le député gelé du mouvement Ennahdha.
L’équipe de défense, qui poursuit son sit-in à la maison des avocats à Tunis, indique que dans sa quête pour disposer d’éclaircissements sur le sort de Bhiri, notamment « en l’absence de tout canal de communication lui fournissant une quelconque donnée », une équipe d’avocats dirigée par le chef de la section de Tunis Mohamed Hedi, accompagné de Saïda Akremi a demandé à rencontrer le ministre de l’Intérieur ou un haut cadre en rapport avec le dossier Bhiri. En vain.
H.A.