L’économie tunisienne semble entrée dans une zone de rendements décroissants et peine à sortir la tête de l’eau. Nos exportations prennent du retard sur la demande mondiale, la consommation n’entraîne pas assez la production nationale et la production entraîne trop peu l’emploi. Le chômage persiste et risque de devenir un phénomène durable. Les Tunisiens n’ont pas nécessairement conscience de la dérive abordée par ce prisme. Mais, ce qui est plus grave, les parlementaires et « l’élite politique » ne semblent pas non plus appréhender la réalité de cette dérive et continuent d’agir et demander des comptes comme si nous n’étions pas dans une telle situation.
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