Les 14 fautes qui ont conduit au terrorisme en Tunisie

Dans son édition de ce lundi 30 novembre 2015, le quotidien « Assabah Al Osbouii » a dénombré 14 fautes, commises par les gouvernements Tunisiens qui ont contribué à l’instauration du terrorisme en Tunisie :

  •  La grâce présidentielle : Plusieurs personnes, impliquées dans les attentats terroristes, ont été libérées suite à des grâces présidentielles.
  • Ansar Chariaa : Selon « Assabah Al Osbouii », la Tunisie a mis beaucoup de temps avant de classer Ansar Chariaa comme une organisation terroriste.
  • L’arrestation tardive de certains leaders connus , comme Abou Iyadh ou Kamel Zarrouk.
  • La dissolution des services de sécurité : Cette décision a, selon la même source, contribué à affaiblir la capacité des renseignements et la création d’une grande faille sécuritaire.
  • La dissolution du réseau des informateurs : Ces cellules auraient du être révisées et non dissoutes.
  • Licenciement de 200 cadres sécuritaires  par le ministre de l’Intérieur,Farhat Rajhi.
  • L’absence de caméras de surveillance pour protéger les villes : Les différents gouvernements ont mis  beaucoup de temps à installer des caméras de surveillance dans les rues principales des grandes villes et dans les institutions gouvernementales et sécuritaires.
  • La rupture des relations diplomatiques avec la Syrie, le 4 février 2012. Ceci a contribué au recrutement de centaines de jeunes Tunisiens qui sont allés combattre en Syrie.
  • L’absence de stratégie vis-à-vis des tunisiens revenus de Syrie : Plusieurs d’entre eux se sont intégrés dans la société tunisienne et ont contribué à l’envoi d’autres jeunes en Syrie.
  • Le problème des mosquées hors de contrôle : Où plusieurs imams ont été impliqués dans l’incitation au djihad en Syrie et à l’assassinat des sécuritaires et des militaires…
  • L’échec de l’instauration d’une agence de renseignements : Le projet est toujours à l’étude.
  • Les recrutements suspects : Qui ont conduit à l’infiltration des institutions sécuritaires.
  • Les associations suspectes : Après 2011, le nombre des associations en Tunisie a dépassé les 17.500.
  • Le développement de la contrebande : La contrebande ne concerne plus seulement des produits de consommation mais aussi des des quantités énormes d’armes et de drogues.

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