Les unités sécuritaires ont interdit, ce vendredi 18 mars 2016, au parti Ettahrir (Hizb ut-Tahrir) de tenir une conférence de presse, au palais des Congrès, à Tunis.
Les raisons de l’interdiction n’ont pas été communiquées.
A noter que pour Ridha Belhaj, le porte-parole du parti, «la démocratie est une question factice qui ne doit pas susciter d’attention», il a indiqué dans le même sens que le Califat est le régime le plus approprié à la Tunisie, et a assuré qu’une fois au pouvoir, il dissoudra tous les autres partis.
Rappelons que selon l’article 8 de la Constitution « un parti politique ne peut s’appuyer fondamentalement dans ses principes, objectifs, activités ou programmes, sur une religion, une langue, une race, un sexe ou une région » ; il doit en outre s’engager à bannir toute forme de violence, de fanatisme, de racisme et de discrimination.