Intervenant dans La Matinale de Shems FM, le membre du bureau exécutif de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles, Mehdi Mahjoub, est revenu sur les conditions d’accès aux voitures populaires, définies par la loi de Finances 2019. Selon le texte, les personnes éligibles doivent toucher un revenu annuel qui ne va pas au-delà des 10 fois la valeur du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pour un régime de 48h par semaine.
La mesure concerne également les ménages dont les revenus mensuels nets des deux conjoints ne dépassent pas 15 fois le SMIG. « C’est dans la limite d’une seule voiture par ménage une fois tous les 7 ans », a-t-il précisé au micro de Hamza Balloumi, ajoutant que la nouvelle loi a permis d’élargir la base des bénéficiaires des voitures populaires.
Mahjoub a indiqué, d’un autre côté, que les quotas des voitures populaires importées les années précédentes n’ont pas encore été épuisés. De fait, les personnes intéressées n’avaient pas rempli les conditions nécessaires d’octroi de ces véhicules.
D’autre part, le membre du bureau exécutif de la Chambre a évoqué la question des prix des voitures populaires qui a fait l’objet d’un grand débat. De fait, les valeurs des véhicules dépendent notamment du cours du dinars sur le marché des changes, particulièrement face à l’euro puisqu’une grande partie de ces véhicules sont importés du marché européen.
Le gouvernement, rappelons-le, a indiqué que les prix seront inférieurs à 20 000 TND. « C’est possible, selon Mahdi Mahjoub, pour deux marques, mais à condition que le cours du dinar reste le même« . « Les consommateurs sont gagnants en matière de stabilité des prix. De fait, ils ont évité une hausse de 5000 TND des prix des véhicules en 2019 », a-t-il indiqué.